À Saint-Junien, berceau de la ganterie française, la Maison Agnelle perpétue depuis 1937 un savoir-faire d’exception où chaque geste a la valeur d’un héritage. Derrière ses murs, se façonnent des gants qui traversent les époques, témoins d’une histoire familiale intimement liée à l’élégance et à l’artisanat. Dans cet article, Agnelle vous invite à découvrir quelques-unes de ses pièces emblématiques.
Dans la Maison Agnelle, certains gestes traversent le temps comme un fil précieux. Le gant « Marie-Louise » porte le nom de celle qui fut la bâtisseuse de la Maison : Marie-Louise, grand-mère de Sophie Grégoire. Dès 1939, alors que son mari part à la guerre, elle reprend les rênes de la ganterie et lui donne son souffle fondateur : exigence, amour des cuirs les plus nobles et attachement aux meilleurs artisans de Saint-Junien. En 1953, elle fait ériger la grande manufacture qui incarne encore aujourd’hui le cœur battant de la
Maison.
C’est en son hommage qu’a été créé le point Marie, un point de couture à la main reconnaissable entre tous, précis, régulier, à la fois humble et souverain. Chaque gant qui le porte raconte non seulement l’histoire d’un savoir-faire, mais aussi celle d’une femme visionnaire, dont l’héritage se perpétue depuis quatre générations.
Confectionné à la main, le « Marie-Louise » incarne la mémoire d’un geste et l’élégance d’une lignée, la délicatesse d’un héritage et l’assurance d’un style qui ne s’efface jamais.
Dans les couloirs de l’atelier, deux petits chiens Cavalier King Charles se faufilent souvent
entre les rouleaux de cuir et les tables de coupe. Ils appartiennent à Sophie, la présidente,
et incarnent cette tendresse quotidienne qui adoucit le rythme des artisans. C’est en
pensant à eux qu’est né le Pianix : un gant qui célèbre l’amour des animaux, le lien fidèle
qui accompagne chaque geste de la vie.
Chaque paire est découpée et montée à la main, dans un cuir soigneusement sélectionné,
puis patiemment façonnée pour révéler une douceur fidèle à son inspiration. Sur ce
modèle, l’élégance se teinte de complicité, comme une caresse traduite en couture. Porter
le Pianix, c’est emporter avec soi un fragment d’affection, l’élégance d’un gant et la
chaleur d’un souvenir.
Parce que cet attachement mérite plusieurs formes, le Pianix se décline aussi en porteclé
et en mitaine, pour accompagner la main et le quotidien de mille manières.
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